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Mort d'une perruche

Publié le par le-blogue-de-luc-r

Une de nos perruches est morte cette semaine: symptômes de fatigue générale, suivie de soubresauts, puis de quelques mouvements des pattes pour enfin s'éteindre. De quoi est-elle morte? de maladie? de vieillesse? d'empoisonnement? d'étouffement? des coups de becs de ses consoeurs? Nous n'en savons rien. Elle était l'une de nos préférées parce que la plupart du temps elle se tenait tranquillement posée sur nous. Les autres auraient-elles éprouvé de la jalousie? Ou bien se seraient-elles senties menacées? Il s'agissait d'un mâle qui, pour des raisons méconnues, paraissait plutôt faible du point de vue de la libido; cela aurait-il semé de la frustration chez ses congénères femelles,suite à leurs avances rejetées? Bref, les causes nous sont inconnues. Nous savons seulement qu'il était de comportement plutôt nerveux, alors que les deux femelles ont un côté plutôt agressif.

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      Chiki, Citronnelle et feu Gringo

Le comportement de ces oiseaux apprivoisés nous rappelle que, en fin de compte, il s'agit seulement d'animaux. Les oiseaux seraient d'une intelligence primitive, en ce sens dignes descendants des dinosaures... Quand on dit de certaines personnes qu'elles sont écervelées ou qu'elles ont une cervelle d'oiseau.... Les dinosaures sont peut-être nos ancêtres.     

Comme l'événement s'est produit un mercredi soir, ma femme voulait jeter la petite carcasse aux ordures le jeudi matin; mais a dû renoncer à ce traitement. Les enfants voulaient plutôt un enterrement en bonne et due forme. Au milieu des crises de larmes, on apprend que l'animal était l'oreille amie de l'une de nos filles et que l'autre voulait amener l'animal à l'école pour le montrer à ses amies. Comme elle avait un cours de sciences ce matin-là, je lui ai proposé de montrer l'animal à son professeur. Je pensais que ce dernier allait tirer partie de cet événement pour donner de petites leçons d'anatomie aux élèves ou encore quelques explications de base sur la vie et, pourquoi pas, proposer la dissection de l'animal, faire faire des observations; mais, non. Apparemment, il s'est contenté de recevoir le petit colis et de jeter un oeil dessus avant de le rendre à ma fille...     

Toujours est-il que les larmes de la veille se sont transformées en enthousiasme délirant le lendemain quand nous avons proposé l'achat d'un nouveau perruchon... Les sentiments et l'attachement sont assez volatiles.

Texte: Luc Renaud, M.A. Sciences de l'éducation, 25 septembre 2010

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Le retour possible des Nordiques sur un air de rivalité Montréal-Québec?

Publié le par le-blogue-de-luc-r

Les plus vieux se souviendront de la triste et célèbre bataille générale du Vendredi Saint. Une vingtaine de minutes de bagarres; à peu près tous les joueurs impliqués, la patinoire couverte des gants des joueurs, des coups de poings vicieux, etc. Pourtant, Québec ET Montréal avaient beaucoup plus à offrir au monde que ce type de rivalités. Les Nordiques, comme toute autre équipe, ont connu du succès grâce à un travail d'équipe de joueurs de plusieurs nationalités. Ils ont été les premiers à puiser des ressources étrangères avec la venue des frères Stastny, en plus de compter sur des anglophones comme Joe Sakic et Dale Hunter aux côtés de joueurs francophones comme Michel Goulet. Le Canadien de Montréal devait aussi son succès au jeu d'équipe de joueurs issus d'un peu partout. Qu'on se souvienne de Guy Lafleur ou de Larry Robinson...

 

 Nous faisons partie d'un monde inscrit dans un processus de mondialisation et les équipes, elles, l'avaient déjà compris. Pourtant, des gens reprochaient récemment aux Canadiens de Montréal de répondre davantage à des impératifs politiques, alors que l'attachement à une équipe de hockey découle beaucoup plus à notre humble avis à une forme de sentiment d'appartenance à une région urbaine. Les gens de la région de Montréal prendraient globalement pour les Canadiens, alors que ceux de Québec et des régions de Charlevoix et du Saguenay auraient davantage pris pour les Nordiques, du fait de leur proximité territoriale aux deux villes de hockey. Les assistances étaient plutôt souverainistes à Québec et plutôt fédéraliste à Montréal? C'est fort probable puisque la région du Saguenay était à l'époque plutôt souverainiste et le Montréal anglophone plutôt fédéraliste. Ça n'avait rien à voir avec le sport comme tel. 


 
 
 Y a-t-il de bons joueurs de hockey francophones? Évidemment. Mais les règles du repêchage ne permettent plus de les regrouper dans une seule et même équipe; les impératifs financiers obligent les propriétaires à trouver du talent là où il se trouve, en faisant fi des nationalités. Il faut se rappeler que la survie financière d'une équipe découle de son passage aux séries éliminatoires... Cessons de mêler le sport à la politique. 
 
Montréal et Québec, le métissage et les rapports INTERculturels deviennent graduellement la règle d'or des pays dits développés. Des familles comme la mienne ne sont plus exceptionnelles; elles s'inscrivent au contraire dans l'air du temps. L'interculturel rejoindra éventuellement et graduellement l'ensemble des régions du pays. Même des pays comme la France ou comme les États-unis suivent ce courant. Pour bien vivre ces transformations, l'heure est au dialogue et à la mise en commun de projets porteurs d'avenir et non aux bagarres de rues et aux guerres froides territoriales. À la réalité nouvelle, nous avons besoin d'une solution nouvelle.
 
Par conséquent, je dis NON à la sauvagerie que veut nous offrir le hockey professionnel et les amateurs de la rivalité Montréal-Québec, NON au fouilli partisan qui mêle le sport et la politique, OUI à du vrai hockey comme celui des Jeux olympiques ou au très beau spectacle que nous avait montré La Coupe du Monde de soccer en Afrique du sud. Le retour des Nordiques à Québec? Oui, si cela vise l'enrichissement des valeurs collectives et non les guerres de clochers.
 
 
 

Texte: Luc Renaud, M.A. Sciences de l'éducation, 24 septembre 2010

 

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Question de santé

Publié le par le-blogue-de-luc-r

23 09 2010

 

 

La population du Québec tout comme celle de plusieurs pays développés subit un sérieux problème de vieillissement; par ailleurs, de dangereux virus, comme le VIH, nous portent à croire à une augmentation du volume de maladies; nous avons aussi l'impression que les gens consultent les médecins à la suite de problèmes de santé physique tirant davantage leur origine du stress de la vie professionnelle, etc. Bref, la table est mise pour de sérieuses difficultés de répondre adéquatement aux besoins de santé de la population. Les soins de santé coûtent chers à l'État, aux contribuables, à chacun d'entre nous en somme.

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Quoi faire alors? Les médecins eux-mêmes nous donnent la réponse: faire plus d'exercice, s'alimenter mieux, se responsabiliser.

 

Si chacun d'entre nous faisait les efforts requis, non seulement en ressentirions-nous un mieux-être physique, psychologique, voire même spirituel, mais nous élèverions d'un cran le niveau de santé de la population en général. Ainsi, les services de santé seraient dispensés aux personnes réellement en besoin. En plus d'apprendre à vivre en santé, des cours de biologie, d'anatonomie, de soins de base et de secourisme devraient nous permettre de comprendre suffisamment le fonctionnement humain en vue de recourir aux services externes que dans les cas problématiques.

 

En d'autres mots, individuellement et collectivement, le conditionnement physique, la saine alimentation et la formation à des soins de santé devraient devenir une priorité pour le mieux-être individuel et collectif et pour soulager notre portefeuille qui dépense des fortunes en santé. Cette formation devrait débuter à tous les niveaux des programmes scolaires. Les cours de langue maternelle pourraient prendre la santé comme référentiel, permettant ainsi de réserver les cours d'éducation physique à leur vraie finalité: bouger. Actuellement, une partie de ces cours est consacrée à l'apprendre de systèmes corporels. Ces notions, quoique essentielles, devraient être livrées ailleurs. Le grand public et les employés des entreprises devraient aussi bénéficier de toutes les ressources nécessaires pour faire de la santé une priorité.

Texte: Luc Renaud, M.A. Sciences de l'éducation, 23 septembre 2010

Publié dans Sport-Santé

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La technologie pour réunir francophones et francophiles

Publié le par le-blogue-de-luc-r

 

Il est de mon humble avis que la promotion de langue française et sa valorisation auprès de la population canadienne vont au-delà des luttes politiques. D'une part, la province de Québec, comme le reste du monde, s'inscrit dans un contexte de mondialisation; d'autre part, la jeunesse actuelle, d'après ce que je vois, s'intéresserait beaucoup plus à l'international qu'au national grâce notamment à la facilité de voyager réellement ou virtuellement par le biais du Web. De plus, les rapports multiculturels se multiplient à Montréal et dans les grands centres et commencent à prendre une certaine valeur en région. Les conflits mondiaux, les attaques terroristes de 2001, les guerres qui s'en sont ensuivis donnent aussi un goût amer à toute notion de conflit. Bref, les Jeunes rechercheraient davantage l'établissement de liens harmonieux que de liens conflictuels.

 

Comment alors faire la promotion du français? Il y aurait près de 200 millions de francophones dans le monde, selon l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et nous disposons de ressources techniques de plus en plus efficaces sur le plan communicationnel. Pensons au Web 2.0 et à l'émergence des logiciels sociaux comme Facebook. Il est donc de plus en plus à notre portée de créer et de renforcer les liens entre les francophones de partout. Dans cet esprit, les moyens de communication pourraient permettre le renforcement de liens entre tous les francophones de la planète, en lien avec des organisations comme le Sommet de la francophonie. Le français viendrait y renforcer sa place sur l'échiquier mondial comme une langue majeure.

 

Mais la promotion de la langue française ne s'arrête pas là. Au 200 millions de francophones s'ajoutent de nombreux allophones et anglophones, amoureux de la langue française et de nombreuses autres intéressées à en acquérir des rudiments. En ce sens, le développement de ressources éducatives sur le Web et leur mise en commun deviennent essentielles. Il faut montrer à la planète qu'il peut être bénéfique et agréable de parler français. Pour cela, il importe de rejoindre les gens par des éléments universels comme la musique et les échanges culturels, mais aussi de faire preuve d'ouverture à l'autre par le développement du plurilinguisme.

 

Texte: Luc Renaud, M.A. Sciences de l'éducation, 22 septembre 2010

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