Lancement mondial réussi pour D’Kaña

Publié le par Luc Renaud

Un son rafraîchissant à saveur interculturelle

Jennifer Gélinas et Antonio Idiaquez se voyaient particulièrement fébriles le 5 avril dernier au bar Le P’tit Medley du 6202 Saint-Hubert à Montréal. Et pour cause! Près de deux cents spectateurs, des membres de la famille et des amis s’étaient rassemblés pour prendre part au lancement mondial de leur disque pop-latino D’Kaña.

À l’arrivée des chanteurs et de leurs musiciens, l’atmosphère plutôt intimiste depuis le début de la soirée s’est métamorphosée au rythme des chansons et de la danse.

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D’Kaña : Jennifer Gélinas et Antonio Idiaquez

 

Le blogue de Luc R se propose de vous faire vivre les grands moments de cette soirée inoubliable.

Heure 0 : dans la loge des stars

-          La rencontre des cultures

Les deux artistes, D’Kaña, m’expliquent qu’ils vivent une belle complicité musicale depuis maintenant trois ans. Jennifer ajoute qu’elle aime plusieurs aspects de la culture latine, comme le rythme musical, imprégné de chaleur humaine et une forme d’optimisme à toute épreuve. À titre d’exemple, même de tristes évènements deviennent des prétextes à l’espoir en des jours meilleurs.

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Antonio, auteur compositeur, lui renvoie l’ascenseur se disant heureux de la possibilité qui lui est offerte au Québec de vivre le partage interculturel par le biais de la musique. Il citera en exemple la variété des styles qui plaisent au public du Festival de jazz de Montréal.

-          La carrière

D’Kaña ne cache pas sa hâte de se présenter sur scène un peu plus tard et de vivre pleinement ce grand moment de leur carrière. D’un commun accord, Jennifer et Antonio reconnaîtront avoir déployé de grands efforts pour atteindre cet objectif. Alors que la chanteuse trifluvienne fait des heures supplémentaires comme infirmière pour assurer le financement du disque, Antonio exercera plusieurs métiers différents comme l’animation de mariages, la vente et même la photographie pour se tailler une place dans le milieu professionnel. Parti du Nicaragua, il y a plus de vingt ans, il ajoute avoir connu la guerre et vouloir cultiver en lui une forme de conscience sociale.

-          Les projets

À la suite du lancement du disque dans plus d’une vingtaine de pays grâce à la magie du téléchargement, Jennifer et Antonio s’attaqueront à la préparation d’un spectacle, composé des chansons du disque, mais aussi de plusieurs autres inédites. Avant de se lancer à la conquête du monde, ils comptent bien se rapprocher des gens afin de progresser de manière convenable en toute simplicité et de mieux répondre aux goûts de leur public.

Heure 1 : la fierté des proches

Après cet échange avec  D’Kaña, je me suis entretenu quelques instants avec quelques-uns de leurs proches.

La mère de Jennifer se dira sans voix, ressentant beaucoup de fierté en sachant sa fille sur la voie de la réalisation de rêves. Avec empressement, elle ajoutera y voir beaucoup de travail à la base de ce succès. Partageant tout à fait le point de vue de sa mère, la sœur jumelle de la chanteuse avouera son désir de suivre sa sœur en tournée.

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En haut : des proches des chanteurs

En bas : Pierre-Paul Boisvert entouré des Justiciers masqués

 

L’épouse d’Antonio  éprouvera aussi beaucoup de joie et de fierté en voyant le succès de son mari après plusieurs années de travail. Elle se dit d’avis que l’auteur-compositeur-interprète sera en mesure de réaliser de plus grandes œuvres encore, ce qui est le gage de grand avenir. Une amie et collègue d’Antonio voyait en lui beaucoup de talent et se sent aussi fière de le voir sur scène ce soir. 

Heure 2 : le spectacle

Pierre-Paul Boisvert, de Pur Communications, s’empressera de présenter D’Kaña comme deux artistes débordant de talents et promis à une carrière éclatante. D’ailleurs, la brochure publicitaire souligne que Jennifer a remporté le concours Objectif Star en Mauricie en 2004, et Antonio y est présenté comme un artiste chevronné ayant connu du succès dans le milieu musical hispanophone.

Les Justiciers masqués, hôtes de la soirée, ajouteront que le duo chante aussi bien en français qu’en anglais et en espagnol, et qu’il s’accompagne de musiciens ayant fait leurs preuves avec des artistes bien connus au Québec.  

Jennifer et Antonio attaquent alors leur soirée.

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Ainsi enchaîneront-ils Baila Para MI, La Nuit, Bailemos Pega’O et Naufrage devant un public littéralement conquis et débordant d’enthousiasme. À la blague, Antonio précisera que La Nuit a été écrite pour les soirs de loup-garou, avant d’ajouter plus sérieusement que la chanson s’adresse principalement aux couples désireux de s’imprégner de sensualité. Avant d’entamer Naufrage, Jennifer expliquera que la culture latine sait par la musique transformer des moments de détresse en source d’espoir.

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  Des musiciens chevronnés et heureux de participer à l’évènement

 

Qu’on me permette d’ajouter qu’il s’agit là d’un point de vue qui rejoint ma propre analyse de la culture musicale latine et espagnole. Pour ajouter à la fête, un couple d’amis sera invité à partager la scène, le temps d’une danse de cumbia.

Heure 3 : Mes commentaires sur D’Kaña, le disque

Avant de procéder à la rédaction de cet article, j’ai voulu écouter plusieurs fois D’Kaña. D’abord, les paroles des chansons dégagent une douceur séduisante. Le récit amoureux y est décrit dans un continuum complet.

Alors que Soledad marque le pas d’une rupture amoureuse sur un ton plutôt endiablé, Naufrage transformera cette situation en signe d’espoir, insistant sur l’importance de faire confiance à la vie. Une situation gagnante que l’on retrouvera dans Me Volvi, qui relate l’amour retrouvé et la nécessité de reconstruire la relation sur des bases solides. Puis, La Nuit offrira au couple une invitation à une sensuelle étreinte. La victoire de l’amour y est enfin souligné sous l’angle de la fête dansante avec Bailemos Pega’O.

 

 

 

Ce qui rend cette histoire unique réside dans les émotions transmises par une interprétation honnête et convaincante. Les voix sont belles. Tel que mentionné par Les Justiciers masqués, les textes sont tantôt chantés en français, tantôt en espagnol ou en anglais; et j’ajouterai que le mélange des rythmes démontre une fois de plus la richesse de l’interculturel et l’universalité de la musique.   

Le mot de la fin

Je laisserai le mot de la fin à Jennifer et à Antonio, qui insistent sur l’importance du travail et de la persévérance et qui ajoutent que chaque expérience vécue nous amène à ne jamais baisser les bras et à faire confiance à la vie.

Texte : Luc Renaud, M.A. Sciences de l’éducation, le 11 avril 2012

Photos : Omaira Rincones

 

Publié dans Showbiz

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