Question de santé
23 09 2010
La population du Québec tout comme celle de plusieurs pays développés subit un sérieux problème de vieillissement; par ailleurs, de dangereux virus, comme le VIH, nous portent à croire à une augmentation du volume de maladies; nous avons aussi l'impression que les gens consultent les médecins à la suite de problèmes de santé physique tirant davantage leur origine du stress de la vie professionnelle, etc. Bref, la table est mise pour de sérieuses difficultés de répondre adéquatement aux besoins de santé de la population. Les soins de santé coûtent chers à l'État, aux contribuables, à chacun d'entre nous en somme.
Quoi faire alors? Les médecins eux-mêmes nous donnent la réponse: faire plus d'exercice, s'alimenter mieux, se responsabiliser.
Si chacun d'entre nous faisait les efforts requis, non seulement en ressentirions-nous un mieux-être physique, psychologique, voire même spirituel, mais nous élèverions d'un cran le niveau de santé de la population en général. Ainsi, les services de santé seraient dispensés aux personnes réellement en besoin. En plus d'apprendre à vivre en santé, des cours de biologie, d'anatonomie, de soins de base et de secourisme devraient nous permettre de comprendre suffisamment le fonctionnement humain en vue de recourir aux services externes que dans les cas problématiques.
En d'autres mots, individuellement et collectivement, le conditionnement physique, la saine alimentation et la formation à des soins de santé devraient devenir une priorité pour le mieux-être individuel et collectif et pour soulager notre portefeuille qui dépense des fortunes en santé. Cette formation devrait débuter à tous les niveaux des programmes scolaires. Les cours de langue maternelle pourraient prendre la santé comme référentiel, permettant ainsi de réserver les cours d'éducation physique à leur vraie finalité: bouger. Actuellement, une partie de ces cours est consacrée à l'apprendre de systèmes corporels. Ces notions, quoique essentielles, devraient être livrées ailleurs. Le grand public et les employés des entreprises devraient aussi bénéficier de toutes les ressources nécessaires pour faire de la santé une priorité.
Texte: Luc Renaud, M.A. Sciences de l'éducation, 23 septembre 2010