Les grands enjeux (première partie) : la gestion de la croissance de la population mondiale

Publié le par Luc Renaud

Mon cinquantième… Enfin! Hé bien non! Il ne s’agit pas de mon anniversaire de naissance, mais plutôt du nombre d’articles que j’ai maintenant publiés dans ce blogue. À travers divers récits, j’ai essayé d’illustrer des enjeux humains dans des domaines variés, question de donner un visage à la théorie. Aujourd’hui, je tenterai de dessiner une vision macroscopique de notre beau village planétaire et de certains défis qui s’offrent à nous : la croissance de la population, les interactions chaotiques et les questions environnementales.

1. La croissance de la population, la faim et la santé

La planète Terre compte environ 7 milliards d’habitants et probablement 9 milliards en 2050. Plus de 800 millions d’habitants sont actuellement mal nourris, 30% en Afrique subsaharienne, ce qui implique, entre autres, une refonte des techniques agricoles. À peine 1 200 000 000 vivent dans les régions développées, les autres se trouvant dans des pays en développement. 37 pays vivent de graves crises alimentaires dues notamment à une hausse vertigineuse du coût des aliments de base comme le riz, le blé et le maïs, une situation à l’origine de désordre politique. Des difficultés climatiques reliées au réchauffement, des sécheresses en Chine, des invasions de sauterelles en Russie, etc., pourraient aussi justifier d’importantes pertes au niveau des récoltes et l’augmentation de bouches à nourrir.

 

De fait, la population mondiale est en hausse en dépit d’une baisse importante de la fécondité sur tous les continents, malgré les guerres et les famines. Au Québec, le nombre de naissances totales se stabiliserait annuellement à un peu plus de 85 000 cas, malgré une légère hausse du taux de fécondité, ce qui serait dû à une réduction du nombre de femmes en âge de procréer. La population mondiale vieillit, plus rapidement dans les pays industrialisés, et nécessite la prévision de soins de santé en conséquence. Par exemple, les cas de démence associée à la maladie d’Alzheimer pourraient doubler d’ici 2030 aussi bien au Canada, qu’ailleurs dans le monde passant d’un peu plus de 35 millions à plus de 65 millions, selon l'association Alzheimer's Disease International (ADI).

2. Des interactions chaotiques et la recherche du pouvoir

Près de 90% de la population mondiale appartient à une obédience religieuse. Le nombre de croyants serait même en hausse depuis l’effondrement du Bloc de l’Est. Le christianisme compte 33% des croyants, l’islam, en pleine croissance, 22%. L’hindouisme rejoindrait 13% de la population et le bouddhisme pur un peu plus de 6%. En contrepartie, 12% de la population se dit sans religion (agnostique, libre-penseur ou humaniste), quoique plusieurs affirment vivre une forme de spiritualité. L’athéisme, de plus en plus prononcé dans les pays industrialisés, rejoindrait 2% de la population mondiale. Ces diverses obédiences se sont souvent traduites en guerres saintes et en d’innombrables atrocités, en dépit des messages de paix et d’amour qui les sous-tendent. Pour contrer ce fléau, une branche du dialogue interculturel de l’UNESCO vise spécifiquement le rapprochement interreligieux et des traditions spirituelles. Le Vatican en a fait une priorité dans un long travail de compréhension mutuelle.

De fait, la population mondiale est en hausse en dépit d’une baisse importante de la fécondité sur tous les continents, malgré les guerres et les famines. Au Québec, le nombre de naissances totales se stabiliserait annuellement à un peu plus de 85 000 cas, malgré une légère hausse du taux de fécondité, ce qui serait dû à une réduction du nombre de femmes en âge de procréer. La population mondiale vieillit, plus rapidement dans les pays industrialisés, et nécessite la prévision de soins de santé en conséquence. Par exemple, les cas de démence associée à la maladie d’Alzheimer pourraient doubler d’ici 2030 aussi bien au Canada, qu’ailleurs dans le monde passant d’un peu plus de 35 millions à plus de 65 millions, selon l'association Alzheimer's Disease International (ADI).

2. Des interactions chaotiques et la recherche du pouvoir

Près de 90% de la population mondiale appartient à une obédience religieuse. Le nombre de croyants serait même en hausse depuis l’effondrement du Bloc de l’Est. Le christianisme compte 33% des croyants, l’islam, en pleine croissance, 22%. L’hindouisme rejoindrait 13% de la population et le bouddhisme pur un peu plus de 6%. En contrepartie, 12% de la population se dit sans religion (agnostique, libre-penseur ou humaniste), quoique plusieurs affirment vivre une forme de spiritualité. L’athéisme, de plus en plus prononcé dans les pays industrialisés, rejoindrait 2% de la population mondiale. Ces diverses obédiences se sont souvent traduites en guerres saintes et en d’innombrables atrocités, en dépit des messages de paix et d’amour qui les sous-tendent. Pour contrer ce fléau, une branche du dialogue interculturel de l’UNESCO vise spécifiquement le rapprochement interreligieux et des traditions spirituelles. Le Vatican en a fait une priorité dans un long travail de compréhension mutuelle.

 

De fait, le nombre de conflits et de morts dus à la guerre aurait chuté de 40% depuis la Guerre froide, selon les Nations Unies, contrairement aux apparences. Cela constituerait une marque d’évolution de l’humanité... La construction des empires antiques (Rome, La Grèce, l’Égypte pharaonique, les Aztèques, etc.), le colonialisme et le néocolonialisme  nous ont plutôt habitués au goût du pouvoir, à la cupidité et aux gains financiers. Il reste que malgré ces bonnes nouvelles, des centaines de milliards de dollars sont consenties en dépenses militaires dans des guerres aux motivations ambigües… Si des trafiquants d’armes peuvent tirer profit du maintien des conflits armés; de manière générale, les 800 milliards de dollars de la guerre à l’Iraq ne valent pas les 12 milliards annuels que rapporteraient ses réserves pétrolières évaluées à 115 milliards de barils ou les dizaines de milliards consenties en contrats de reconstruction à diverses entreprises canadiennes, américaines ou britanniques.

Des eaux comme le canal de Suez ou le Golfe d’Oman demeurent d’importants centres de communication stratégiques en matière commerciale, compte tenu de la proximité de pays producteurs de pétrole : des réserves de 260 milliards en Arabie saoudite, mais de seulement un demi-milliard de barils en Ouzbékistan, pays limitrophe de l’Afghanistan. En comparaison, le Canada dispose de 16 milliards de barils, les États-Unis d’Amérique de 29 milliards et la Colombie à peine un peu plus d’un milliard. Au-delà du pétrole, la proximité d’Israël, mais surtout des géants en plein développement comme l’Inde et la Chine rendrait cette région particulièrement alléchante aux multinationales, bien que la détérioration de l’environnement pourrait freiner leurs aspirations au développement : assèchement des sources d’eau potable, pollution des villes, surexploitation des ressources pétrolières et alimentaires, etc.

3. La convoitise des ressources naturelles

De fait, l’inégalité dans la répartition des richesses naturelles suscite la convoitise. Seulement 10% des pays du monde se partageraient 60% des eaux douces de surface renouvelables, les autres pays pouvant compter sur des bassins souterrains, non-renouvelables et menacés par la pollution. Ces ressources naturelles se situent souvent au cœur de conflits armés, l’or bleu devenant plus précieux que le pétrole en 2050. D’autres conflits concernent les pierres précieuses comme au Cambodge, en Afghanistan ou sur le continent africain.

Dans les pays industrialisés et ailleurs, de nombreuses voix s’élèvent en faveur du respect de l’environnement et de la biodiversité, deux thèmes importants de ce blogue. Le développement durable est sur les lèvres de plusieurs, fruit d’une vingtaine d’années de débats dans les Sommets mondiaux. En fait, le confort de la vie moderne conduirait l’humanité dans un holocauste planétaire dû à la surexploitation des richesses naturelles, la destruction des écosystèmes et le réchauffement planétaire. Sur ce dernier point, des chercheurs semblent hésiter quant à l’identification du coupable : l’homme ou la nature elle-même.  

Conclusion

Parmi les grands enjeux de l’humanité, la gestion de la croissance de la population mondiale constitue un défi de taille. Celle-ci apporte son lot de maux et s’inscrit dans un contexte de violence et d’appauvrissement des ressources naturelles. Plus que jamais l’être humain est appelé au dialogue dans des domaines aussi variés que l’interpersonnel, les relations politiques et économiques, entre autres, dans les Sommets mondiaux. Pour ce faire, l’éducation devient une arme au service de l’originalité nécessaire en vue d’assurer l’avenir et le bien-être de notre espèce.

Texte : Luc Renaud M.A. Sciences de l’éducation 10 février 2011

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article